Fandis – représenté par Rotero – introduit le « Sensis » au SPS en Italie. Un instrument compact qui mesure la température et l’humidité relative dans les unités de contrôle. Avec cet outil, l’opérateur peut surveiller les conditions climatiques et thermiques qui constituent des indicateurs pour le fonctionnement du système de ventilation et/ou de chauffage existant. Les valeurs sont affichées sur un display synoptique bien lisible, envoyées via ProFiNet, Modbus RTU ou Ethernet/IP et conservées pour une analyse ultérieure.
Les commandes forment souvent le cœur d’une machine; surtout lorsqu’elles sont intégrées dans un environnement automatisé. L’un des facteurs cruciaux pour un bon fonctionnement est le climat – déterminé par la température et l’humidité relative – dans l’unité de contrôle correspondante. Lorsque le ventilateur ou le chauffage sont défaillants ou si la température de l’environnement dépasse les limites maximales ou minimales pour d’autres raisons, ces défaillances se font aux frais de l’électronique et du fonctionnement sécurisé et efficient de la machine.
Surveiller la température et l’humidité relative dans l’unité de contrôle peut prévenir des pannes ou un arrêt intempestif. Cette surveillance est dorénavant possible à l’aide de Sensis : un instrument intelligent pour la gestion interactive du climat dans les unités de contrôle.
Structure
Sensis est basé sur l’architecture d’un microcontrôleur ARM ; ce dernier est capable de surveiller et de prévoir les conditions climatiques. Il remplit en fait la fonction d’un thermo-hygrostat digital aux valeurs minimale et maximale programmables, l’une et l’autre dépendant des exigences du système.
L’appareil compact, qui du point de vue de son encombrement, peut facilement se substituer au thermostat dans des situations existantes, doit être branché sur une alimentation de 24 VCC et dispose en interne de deux capteurs, pour la température et pour l’humidité relative respectivement. De plus, il est en outre possible de connecter deux capteurs supplémentaires, capteurs à placer à un endroit quelconque (critique) dans l’unité de contrôle. En outre, il est doté d’une entrée numérique destinée à un interrupteur de fin de course grâce auquel il est possible de détecter l’ouverture et la fermeture de la porte de l’unité de contrôle ainsi que de sorties pour deux relais.
Il est possible, via une IHM graphique de surveiller les valeurs les plus importantes directement et paramétrer les valeurs de consigne.
Communication
Différents modèles capables d’envoyer les données au moyen d’une interface RS485 simple ou par les bus de terrain courants tels que ProFiNet, Modbus RTU ou Ethernet/IP ont été développés. Il est également possible de « ponter » l’API par un OPC-UA ou un MQTT sur le même canal physique.
Par la mesure de la température et l’humidité relative à des moments donnés, la comparaison des résultats avec des préréglages, leur communication et leur enregistrement, il est possible :
- D’intervenir à temps lorsqu’une des valeurs est supérieure ou inférieure aux valeurs paramétrées. Si tant est que l’instrument fasse partie d’un réseau, cette situation se traduit par un envoi automatique d’une alarme par e-mail. Le « moniteur d’événements » enregistre ces données y compris la date et l’heure pour une analyse ultérieure.
- De prendre des mesures au niveau de « l’entretien prédictif ».
- D’utiliser les données générées et enregistrées pour effectuer une analyse sur le fonctionnement efficient du système et/ou de la commande. Il s’agit ici, entre autres, de l’enregistrement des valeurs de crête, du fait que les valeurs sont inférieures ou supérieures, de l’ouverture de la porte de l’unité de contrôle (à quelle heure et la durée d’ouverture), etc. Il devient possible, sur la base de ces données, d’effectuer des optimisations de l’unité de contrôle ou de son utilisation.
- De déterminer l’efficacité des systèmes de ventilation et de chauffage en combinant les valeurs de température et d’humidité mesurées avec les valeurs de l’environnement.
